Mexique (1)

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Carte du voyage

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J51 - mercredi 26 février 2020 – La Mesia (Guatemala) – Cascadas El Chiflon (Mexique)

Distance parcourue : 87,14 Km - Moyenne : 13,50 Km/h

Dénivelé montant : 667 m - Pente montante Maxi : 7 % (un court passage à 13% sur la partie nous goudronnée)

Dénivelé descendant : 952 m - Pente descendante Maxi : 10 %

Altitude départ : 930 m - Altitude arrivée : 639 m - Altitude Maxi : 932 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h00 - Heure d'arrivée : 18h40

La trace s’arrête devant l’hospedaje El paisano mais les chambres y étaient plus chères et beaucoup moins bien que celle de l’hôtel qui est une centaine de mètres avant et où nous avons finalement réservé.

Hôtel = hotel y restaurante Juiquila – très grande chambre avec un grand lit de largeur deux mètres – climatisation – Piscine – wifi – très grande salle de bain avec douche chaude – vélo dans couloir devant la chambre – 550 Pesos par nuit pour deux personnes (environ 28 Euros)

Nous avons parcouru aujourd’hui notre trois millième kilomètre depuis le départ de Tocumen le 6 janvier 2020. Total compteur ce soir 3 077,96 kilomètres.

Je me réveille un peu tard vers 7h30 ce matin mais j’avais besoin de récupérer et nous ne sommes qu’à un kilomètre en descente du poste frontière qui n’ouvre qu’à 8 heures. Jean-Claude est réveillé depuis un moment et nous quittons rapidement l’hôtel.

La sortie du Guatemala est très simple, un coup de tampon sur le passeport et « buen viaje ». Il y a des changeurs après le poste frontière. Ils proposent tous le même taux pour changer les Quetzals contre des Pesos 2,35 Pesos contre un Quetzal alors que le calcul avec les cours donne 2,56 Pesos contre un Quetzal (marge 9%). Pour le change USD en Pesos ils sont encore moins généreux. Ils proposent 17 Pesos contre un USD alors que le calcul avec le cours des deux monnaies donne 19,05 Pesos pour un USD (marge 12%). Nous changeons les Quetzals qu’il nous reste car nous ne trouverons pas de meilleur change en dehors du pays. Ceci ne nous fait pas une réserve suffisante pour subvenir à nos frais avant de trouver un distributeur de billets. Ce sera dans trois jours à Comitan De dominguez. Cependant nous pensons trouver des changeurs moins gourmands avec les USD au poste frontière mexicain et nous continuons la route (en descente) sans changer nos USD.

Le poste frontière mexicain est environ quatre kilomètres plus bas. Il n’y a aucun changeur ni distributeur de billets ici. Seul un commerce en face de l’immigration donne deux Pesos contre un Quetzal (marge = 28% - on a bien fait de changer au Guatemala). Ils prennent aussi les USD mais ne donnent que dix Pesos contre un USD (marge = 90%). Ce commerce propose quand même quelque chose d’intéressant. Il est équipé de terminaux pour carte de crédit. Ils prennent quand même 3,5% de commission mais pour la modeste somme qu’il nous manque pour deux jours ce n’est pas beaucoup supérieur aux charges qu’il faut payer au distributeur de billet. Le principe de ce commerce fonctionne comme celui des distributeurs. On demande une somme et la caissière ajoute 3,5%. Elle enregistre cette somme sur le terminal sur lequel il faut entrer le code de sécurité. Il faut ensuite signer la facturette qui reste au commerçant et la caissière sort la somme demandée de sa caisse. C’est simple et rapide et c’est la solution la plus convenable pour obtenir des Pesos que nous ayons trouvé aujourd’hui.

A l’immigration mexicaine il faut aussi payer une taxe d’entrée (ou de sortie). Seuls les séjours de sept jours maximum en sont exemptés. L’homme qui est à l’immigration nous envoie à la « banque » à coté car ce n’est qu’ici que l’on peut payer (espèces ou carte). La banque semble être en réalité un service bancaire dédié au poste d’immigration. Il y a trois personne mais une seule semble être habilité et compétente pour ce travail. Il y a déjà un américain au guichet qui fait ses formalités d’importation provisoire d’une moto. L’agent de l’immigration nous dit qu’il faut environ 30 minutes pour cette formalité. C’est en effet assez long car le « banquier » (en réalité probablement un officier d’immigration habilité) contrôle tous les numéros de la moto et établi informatiquement les documents nécessaires. Pour nous c’est plus rapide mais il faut quand même environ 15 minutes pour les deux. Je paie avec ma carte bancaire sans problème et nous retournons à l’immigration avec la fiche d’immigration que nous avions déjà remplie et le document qui nous a été remis en deux exemplaires. Tout doit être en règle car nous repartons quelques minutes plus tard avec notre passeport tamponné, une partie de la fiche d’immigration et un exemplaire du document prouvant que nous avons payé les taxes mexicaines. Il ne faut pas perdre ces documents car sinon il faudra repayer la taxe à la sortie.

Il n’y a pas beaucoup de commerce ici et nous nous contentons d’un café et des quelques biscuits que nous avons en réserve dans les sacoches en guise de petit déjeuner. Nous n’avons pas fait beaucoup d’effort pour l’instant et cela devrait suffire. Pour moi l’appétit est revenu hier soir et j’ai mangé une grosse et excellente soupe chinoise (du bouillon avec des nouilles, des légumes variés et des petits morceaux de poulets). Jean-Claude a pris une grande assiette de spaghettis au Chorizo. Nous avons donc tous deux fait le plein hier soir.

Lorsque nous prenons la route il est déjà 10h15 et nous n’avons fait que 4,7 kilomètres sur les 87 que compte le parcours du jour.

La route est excellente au début avec un large accotement. Elle se réduit ensuite et la première montée arrive. Ce n’est pas une grosse difficulté mais quand même des pentes à 5 et 6%. Nous faisons une pause bière au sommet. La route redevient large et bonne mais dans sept kilomètres nous devons prendre sur la gauche une petite route que les images non datée Google sreet view montre nous goudronnée sur la première partie.

Nous y arrivons sans difficulté et la petite route n’est toujours pas asphaltée. Nous nous renseignons à divers sources (taxis, vendeur de glace, restauratrice chez qui nous prenons le déjeuner) et les réponses fluctuent entre 7 et 16 kilomètres avant de retrouver le « pavement ». Ce n’est pas très précis mais ça donne déjà une idée. Avant de continuer nous déjeunons avec une moitié de poulet, des tomates et des oignons. La « restauratrices » est sympathique et elle remplit nos gourdes avec sa grosse bonbonne d’eau purifiée. Il fait très chaud et nous terminons avec une glace à 7 Pesos.

Le chemin est assez pierreux au débu, souvent en petite montée et nous n’avançons pas très vite. Après une descente en forte pente non bétonnée et une montée à 13% bétonnée sur la moitié de sa longueur la piste devient meilleure et elle est souvent en petite descente. Nous retrouvons le goudron après 11,5 kilomètres de chemin de terre et de pierre. Le goudron n’est pas très roulant mais c’est déjà mieux. Ensuite le parcours est souvent montant et même si les pentes ne sont pas fortes nous n’avançons pas très vite.

Après quelques deux ou trois kilomètres à 5 ou 6% nous arrivons à une intersection. Il nous reste une dizaine de kilomètres globalement descendants mais entrecoupés de parties plates ou en légère montée (1%).

Nous arrivons sur le site des cascadas El Chiffon avant la nuit. Nous nous renseignons au premier hôtel à droite sur le chemin pavé des cascades. Il propose soit une chambre avec un très grand lit à 550 Pesos soit une chambre avec deux très grands lits à 750 Pesos. Les chambres sont très bien et tout confort et il a aussi une piscine de l’autre côté du chemin.

Avant de nous décider nous voulons voir « l’hospedaje El Paisano » qui est une centaine de mètres plus loin. Le propriétaire n’est pas là mais des clients l’appellent pour nous. L’homme n’a rien de sympathique. Il ne nous propose qu’une chambre à deux lits avec ventilateur, petite et en mauvais état à 700 Pesos la nuit. Il baisse à 600 Pesos si nous restons deux nuits. Il y a aussi une piscine mais comparée à la première cette chambre ne vaut pas plus de 200 Pesos. Le prix « réduit » de 600 reste cependant supérieur à celui normal de 550 et nous revenons à l’hôtel Juquila. Nous réservons deux nuits car demain nous visiterons les cascades El Chiflon et passerons une journée tranquille de récupération.

J52 - jeudi 27 février 2020 – Visite Cascadas El Chiflon

Hôtel = hotel y restaurante Juiquila – très grande chambre avec un grand lit de largeur deux mètres – climatisation – Piscine – wifi – très grande salle de bain avec douche chaude – vélo dans couloir devant la chambre – 550 Pesos par nuit pour deux personnes (environ 28 Euros)

Nous nous sommes couchés assez tard hier soir et nous n’avons au programme du jour que la visite des Cascadas El Chiffon. L’hôtel où nous logeons est à 200 mètres de l’entrée du site. Nous n’avons donc aucun temps de trajet à prévoir et nous avons programmé un réveil un peu tardif afin de récupérer un peu. Cela ne se passe pas vraiment ainsi car Jean-Claude laisse son téléphone en fonctionnement toute la nuit et il reçoit un appel WhatsApp appel vers 6 heures du matin. Cela fait 13 heures en France mais pour nous c’est tôt pour un jour où nous n’avons qu’une visite à faire. Nous nous rendormons un peu mais nous sommes quand même debout à 7 heures.

Nous préparons tranquillement quelques affaires, nourriture et boisson pour avoir quelques réserves pour la visite et pour laisser un peu le temps passer car il n’y a pas grand-chose d’ouvert avant 8 à 9 heures ici. Nous prenons les vélos pour revenir vers le carrefour où il y a quelques commerces et un petit marché. Nous commandons notre petit déjeuner dans un petit restaurant. Les deux femmes (très fortes) qui s’en occupent prennent la commande et nous servent rapidement le café. Pour le reste du repas elles vont acheter sur le marché ce qu’il leur manque (tout sauf les frijoles je pense). Le temps de préparation est donc un peu long mais le petit déjeuner est correct.

Nous faisons ensuite un petit tour sur le marché pour refaire notre stock de fruits et rentrons à l’hôtel (qui est à 300 mètres) pour parquer les vélos. Nous nous dirigeons ensuite vers l’entrée du site des cascades. Le prix de l’entrée est de 50 Pesos (environ 2,50 Euros) par personne (parking inclus pour ceux qui ont un véhicule).

Il faut marcher un peu pour arriver au niveau du parking. A pieds on peut suivre un chemin dallé de pierres et très bien entretenu qui suit la rivière. Il y a beaucoup d’équipements pour le pique-nique (abris, barbecues etc..) tout au long de cette partie du parcours

Au niveau du parking il y a des toilettes, quelques petits commerces, un point d’observation des iguanes et un petit musée. Le musée n’a pas de fenêtre et les lumières ne sont pas encore éclairées. Nous avons donc du mal pour lire les explications des différents thèmes abordés (faunes, flore, eau). Nous repasserons obligatoirement ici au retour alors nous traversons rapidement en remettant une visite plus longue à la fin de la visite. Ensuite il y a un point d’observation des iguanes. Pour l’instant un seul est visible. Il semble dormir affalé sur une branche en haut d’un arbre. Pour cela aussi nous verrons si c’est mieux ce soir.

Le site des cascades commence après en avoir franchi l’entrée. Ici on scanne le code barre qui est sur le bracelet que nous avons reçu en guise de billet et le petit coupon détachable du bracelet est détaché.

Pour en savoir plus sur ces cascades voir les liens suivants :

http://www.nomad-as.com/2017/11/el-chiflon-cadena-de-cascadas-en-chiapas.html

http://www.horizon-nomade.com/les-cascades-el-chiflon/

https://planbviajero.com/cascadas-imperdibles-de-chiapas/

L’eau a une belle couleur malgré un ciel très nuageux aujourd’hui. Au début il n’y a que de petites chutes et de jolis trous d’eau. La baignade est autorisée à certains endroits dans cette partie basse des chutes.

Après les petits sauts du bas il y a cinq chutes principales qui sont toutes accessibles en suivant le chemin et les escaliers. Entre la billetterie et la dernière cascade il y a environ 280 mètres de différence d’altitude.

Les cascades dans l’ordre de la visite (en montant) :

El Suspiro - Ala De Angel – velo de novia - Arcoiris - Quinceañera

Nous suivons le chemin et les escaliers en descendant vers les points de vue de chacune des cascades. Le site est très beau (cascades, forêt, cadre général, qualité, entretien et intégration des chemins). Il y a des visiteurs mais ce n’est pas la cohue. Sur cette rive des chutes (il y a deux entrées différentes et nous sommes sur la rive gauche) il y a aussi la possibilité de descendre quelques paliers en tyroliennes et aujourd’hui ce sont des groupes de femmes mexicaines qui semblent fournir le plus gros de la clientèle.

Les quelques photos que je mets sur le site et la consultation des liens ci-dessous seront plus efficaces que tous les mots que je pourrais écrire pour se faire une idée du site.

Au retour nous avons plus de chance avec les iguanes à qui on a distribués de la nourriture. Ils sont plus nombreux et bien dégagés pendant qu’ils mangent. Le musée a également été éclairé et nous y passons un moment.

Nous rentrons ensuite à l’hôtel pour prendre un peu de repos car la visite du site fait quand même pas mal marcher.

Demain nous avons un parcours montagneux coupé par la visite du site archéologique de Tenam Puente (environ 45 km). Notre ville étape est Comitan de Dominguez (environ 15 km de plus). Ce sera notre première ville mexicaine et nous pourrons y refaire notre réserve de Pesos qui a fondue comme neige au soleil depuis hier.

J53 - vendredi 28 février 2020 – Casacadas El Chiflon – Tenam Puente - Comitan

Distance parcourue : 57,40 Km - Moyenne : 8,36 Km/h

Dénivelé montant : 1384 m - Pente montante Maxi : 14 %

Dénivelé descendant : 361 m - Pente descendante Maxi : 12 %

Altitude départ : 639 m - Altitude arrivée : 1662 m - Altitude Maxi : 1704 m

Heure de réveil : 6h30 - Heure de départ : 7h45 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel – hotel Lety – chambre deux lits – douche chaude – wifi – vélo dans patio couvert et fermé – 250 Pesos (environ 13 Euros) pour une ou deux personnes

Nous nous réveillons vers 6h30 ce matin afin d’être prêt pour 7 heures. C’est l’heure d’ouverture du restaurant qui se trouve en face de l’hôtel et où nous avons prévu de prendre le petit-déjeuner.

Nous prenons la route vers 7h45 en direction de Comitan. Le parcours prévoit un détour qui éloigne un peu de Comitan pour faire la visite du site archéologique de Tenam Puente. Ce site est peu connu mais les gens qui laissent des commentaires le trouvent intéressant, assez étendu et avec point de vue. C’est donc l’occasion aujourd’hui pour nous de faire cette visite qui ne rajoute qu’une quinzaine de kilomètres au parcours direct vers Comitan.

Les Cascadas El Chiflon sont à environ 630 mètres d’altitude (l’entrée du site), Tenam Puente et Comitan sont à presque 1700 mètres d’altitude. Dans ces conditions on comprend facilement que la route monte sur tout le parcours qui est court. Heureusement la pente n’est jamais excessive et elle ne dépasse pas les 9% sur la route de Comitan.

Je suis la trace et quitte la route de Comitan pour prendre la direction de Tenam Puente. La trace suit une route non goudronnée sur environ 5 kilomètres et rejoint la route goudronnée qui conduit au site à environ 5 kilomètres de celui-ci. Le dernier kilomètre avant le site archéologique et raide avec des pentes jusqu’à 14%.

Tenam Puente

http://mundomaya.travel/fr/arqueologia-maya/item/tenam-puente.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tenam_Puente

http://www.turismochiapas.gob.mx/sectur/zonas-arqueolgicas-de-tenam-puente

https://www.corazondechiapas.com/descubre/tenam-puente/

L’entrée du site est sur la gauche quelques centaines de mètres avant la billetterie (gros bâtiment un peu plus loin sur la droite). Il n’y a personne dans la petite maison qui est à côté de l’entrée mais le gardien qui s’occupe de la billetterie et de la surveillance du parking me fait signe de loin de monter jusqu’à lui.

Je ne vois pas Jean-Claude qui a été devant moi sur tout le parcours. Je me suis beaucoup arrêté pour boire, manger des fruits, grignoter, acheter des yaourts et je pensais qu’il m’attendrait ici. Maintenant je pense qu’il n’a retenu que le nom de la ville étape « Comitan » et oublié le crochet prévu par Tenam Puente. Il a toutes les traces préparées affichées sur Locus mais il n’ouvre pas l’application. Il est alors inutile de compter sur les traces pour lui rafraichir la mémoire. Il doit être à Comitan à l’heure qu’il est et nous nous devrions nous y retrouver ce soir.

Le gardien me dit où je peux laisser mon vélo en sécurité et surveille ce que je fais. Je verrouille mes sacoches, ceci ne semble pas l’intéresser. Par contre lorsque je sors le paquet de biscuits et l’avocat il me dit qu’il est interdit de manger sur le site. On peut juste emporter à boire. Je pars donc avec ma gourde et mon téléphone.

Tenam Puente est un peu dans son jus et n’a probablement subit que quelques restaurations rapides. A l’arrivée on ne voit que la petite structure en contrebas sur la droite mais lorsque le regard change de direction on commence à mesurer l’importance que devait avoir ce site. Il y a des structures en continue jusqu’au sommet de la colline. Certaines peuvent être gravies par des escaliers très raides, pour d’autres on ne peut pas monter au sommet. L’ensemble est très bien, sans béton visible et le cadre est superbe. Les arbres ont envahi certaines structures et le plateau sommital. Il faut une bonne heure pour faire le tour du site et profiter de la très belle vue que l’on d’en haut.

Lorsque je reviens vers mon vélo le gardien me dit qu’il faut payer 45 Pesos d’entrée. Il ne m’avait rien dit au départ mais ce n’est pas un problème car la visite vaut bien 2,25 Euros. Je paie et prends le chemin de Comitan qui est à une bonne quinzaine de kilomètres. Je suis la route goudronnée pour rejoindre le grand axe. Le parcours n’est pas difficile et lorsqu’il est montant c’est du 1 ou 2%.

J’arrive en ville un peu avant 17 heures et je cherche d’abord un distributeur de billets. Je trouve facilement et je tente un retrait de 10 000 Pesos. Refusé, c’est trop. J’essaie avec 8000 Pesos. C’est encore trop. La troisième tentative à 6000 Pesos est acceptée. Il y a 26,50 Pesos de frais de distributeur + l’IVA (taxe) de 4,24 Pesos (total 30,74 = environ 1,55 Euros).

J’essaie ensuite de trouver du wifi pour contacter Jean-Claude mais tous les commerces où je m’arrête me disent qu’ils n’en ont pas. Je commence à avoir froid, je n’insiste pas et je pars à la recherche d’un hôtel. Le premier que je visite est correct et il propose des chambres un grand lit ou deux petits lits à 250 Pesos pour une ou deux personnes. Il est un peu à l’écart du centre et des restaurants. Je n’ai pas envie de ressortir dans le froid ce soir et, avant de m’installer, je pars en vélo pour acheter un repas à emporter. En route je visite un autre hôtel qui propose des chambres à 100 Pesos par personne. Il est moins bien mais pourrait convenir s’il proposait le wifi. Ce n’est pas le cas alors je reviens vers l’hôtel précédent avec mon repas pour le soir.

Jean-Claude m’a laissé des messages. Comme prévu il a oublié le crochet par Tenam Puente et il m’a attendu à Comitan. Il est actuellement à la recherche de distributeurs de billets. Je lui explique la situation et lui envoie les liens (Google et Maps.me ) vers l’hôtel. Il arrive avant que j’ai terminé de prendre la douche.

Demain c’est un parcours d’une centaine de kilomètres principalement descendant mais quand même bien vallonné qui nous conduira à Ocosingo. Nous passerons deux nuits dans cette ville car le site archéologique de Tonina est à une douzaine de kilomètres et mérite le détour (site déjà visité en 2016).

J54 - samedi 29 février 2020 - Comitan - Ocosingo

Distance parcourue : 99,80 Km - Moyenne : 12,80 Km/h

Dénivelé montant : 1344 m - Pente montante Maxi : 11 %

Dénivelé descendant : 2107 m - Pente descendante Maxi : 11 %

Altitude départ : 1662 m - Altitude arrivée : 899 m - Altitude Maxi : 1843 m

Heure de réveil : 6h45 - Heure de départ : 7h45 - Heure d'arrivée : 17h45

Hôtel = hotel Tonina – Chambre deux lits – douche chaude – wifi – vélo à l’abri dans cour fermée – 350 Pesos

Comitan est à plus de 1600 mètres d’altitude et les nuits y sont fraiches mais l’étape du jour est longue et difficile et nous avons décidé de ne pas partir trop tard. Nous nous réveillons vers 6h45 et faisons un petit crochet jusqu’à la place centrale pour y prendre le petit déjeuner. Nous faisons un gros petit déjeuner buffet et prenons le départ vers 7h45.

Le début du parcours en ville est en très forte descente mais cela ne dure pas. Sur les trente premiers kilomètres non seulement nous ne perdons pas d’altitude mais nous en prenons. C’est une succession de montées et de descentes qui nous amène au point haut du jour à environ 1845 mètres d’altitude. Le même scenario se reproduit toute la journée à des niveaux d’altitude atteints après de rapides descentes de 2 ou 3 kilomètres à 10%.

Nous restons presque jusqu’à l’arrivée à une altitude supérieure à 1200 mètres. Le ciel est couvert aujourd’hui et il y a un petit vent frais. Nous n’avons pas chaud et restons bien couverts. Les paysages sont variés. Aux altitudes supérieures à 1500 mètres ce sont les plus souvent de belles prairies. Il y a du bétail, vaches et chevaux, mais aussi beaucoup de pins. Plus bas il y a encore des prairies, de la forêt plus dense, des plantations et quelques cultures.

Les dix derniers kilomètres sont les moins difficiles. C4est souvent plat et lorsqu’il y a des montées elles sont moins raides (6% maxi).

Nous arrivons au centre de Ocosingo vers 17h40 et sommes accueillis par la police municipale. Ils veulent connaitre nos noms et nos destinations. Par sécurité disent-ils. Une femme se mêle à eux et il est question d’un hébergement par un club cycliste. Tout ceci est très gentil et sympathique mais nous sommes à quelques dizaines de mètres d’un hôtel et nous serons certainement beaucoup plus vite logés à l’hôtel que dans un hébergement qu’il faudrait improviser. Nous remercions et repartons en direction de l’hôtel Tonina. Nous y sommes trois minutes plus tard. La chambre est au niveau et l’installation est très rapide. La douche ne tarde pas à couler pour effacer la fatigue de cette journée qui a été finalement assez dure.

Demain nous n’avons que la visite du site de Tonina au programme. Il est à une douzaine de kilomètres de l’hôtel. Le trajet aller et retour en vélo nous prendra probablement environ deux heures et la visite autant. Nous trouverons sans difficulté de quoi occuper le reste de la journée.

J55 - dimanche 01 mars 2020 – Ocosingo – Tonina (visite) - Ococsingo

Distance parcourue : 25,39 Km - Moyenne : 13,26 Km/h

Dénivelé montant : 400 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 400 m - Pente descendante Maxi : 8 %

Altitude départ : 899 m - Altitude arrivée : 899 m - Altitude Maxi : 903 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 14h00 - Heure d'arrivée : 18h00

La trace n’affiche que le parcours Ocosingo – Tonina. Le retour s’est fait en suivant le même itinéraire

Hôtel = hotel Tonina – Chambre deux lits – douche chaude – wifi – vélo à l’abri dans cour fermée – 350 Pesos

C’est jour de semi-repos aujourd’hui et nous restons dans nos lits jusqu’à 8 heures. Il y a du café gratuit à l’hôtel et des panaderias (boulangerie) de l’autre côté de la rue. Nous prenons notre temps pour le petit-déjeuner et ensuite nous mettons un peu d’ordre dans nos sacoches.

Nous sortons en ville vers 11 heures. Il y a des magasins de téléphonie et nous en profitons pour acheter une carte mexicaine Telcel. Pour 80 Pesos (4 Euros) la carte donne des appels illimités pendant 15 jours et 1,3 Go de données utilisables pendant 15 jours eux aussi. Ma vitre en verre trempée est fissurée depuis le début du voyage et elle se décolle depuis 4 jours. J’en profite pour la faire remplacer. Ils n’ont pas le bon modèle mais une vitre plate un peu plus petite que l’écran fait l’affaire. La dame de la boutique fait elle-même le nettoyage de l’écran et la pose de la vitre. Le prix de la vitre est de 35 Pesos (1,75 Euros).

Nous faisons ensuite le tour de la place centrale qui est beaucoup moins occupée aujourd’hui dimanche à midi qu’hier soir. Il fait pourtant beau et chaud alors que les nuits la température tombe en dessous de 10°C. La visite du quartier central terminée nous nous installons dans un restaurant pour le déjeuner. C’est nettement plus chic que d’habitude avec des serveurs qui remplissent les verres etc… Nous prenons chacun un plat de pâtes à la crème avec des fruits de mer (Marisco = crevettes, poulpes, moules etc.. pour moi et un autre nom pour Jean-Claude mais ce n’est pas très différent sauf qu’il n’y a que des crevettes et du poulpe dans les pâtes). Les prix est de 110 Pesos le plat (environ 5,5 Euros). Nous ajoutons une bière de 0,94 litre à 45 Pesos (2,25 Euros). Il n’y a pas de surprise avec l’addition et nous laissons les 10% habituels dans les restaurants avec serveurs pour le service.

De retour à l’hôtel il est l’heure de partir visiter le site archéologique de Tonina. C’est à environ 12 kilomètres et c’est un peu vallonné. Même sans sacoche il faut presque une heure pour y arriver à une allure de promenade du dimanche. L’entrée coûte 65 Pesos (3,25 Euros) et la visite commence par un musée qui est à côté de la billetterie. Il faut marcher un peu (pas loin d’un kilomètre) pour se rendre sur le site. Les belles ruines dominent une plaine et donnent une très belle vue sur le paysage environnant. Le cadre général est très beau. Nous avons la chance d’avoir un beau soleil et beaucoup de lumière aujourd’hui. La visite aurait probablement été moins réussie avec un ciel couvert comme hier.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le site de Tonina il y a les photos et les sites dont le lien figure ci-dessous.

Tonina

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tonin%C3%A1

http://www.horizon-nomade.com/site-archeologique-tonina/

https://www.la-vida-au-mexique.com/site-archeologique-maya-tonina-pratique/

https://www.sopitas.com/noticias/los-secretos-de-tonina-y-su-impresionante-piramide-maya/

https://www.visitmexico.com/fr/actividades-principales/chiapas/tonina-lheritage-des-mayas

Nous quittons le site vers 17 heures et nous sommes de retour à Ocosingo à 18 heures.

Demain nous continuons notre route en direction de Mexico city. Le parcours du jour jusqu’à Oxchuc est très montagneux (nous sommes au cœur des montagnes du Chiapas) avec environ 1500 mètres de dénivelé positif. Heureusement pour nous il est court avec environ 45 kilomètres. Il n’y a rien de particuliers à voir à Oxchuc mais il y une hospedaje (hôtel) et le parcours complet jusqu’à San Christobal de las Casas n’est pas faisable en une journée.

J56 - lundi 02 mars 2020 - Ococsingo - Oxchuc

Distance parcourue : 44,34 Km - Moyenne : 7,93 Km/h

Dénivelé montant : 1367 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 296 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 899 m - Altitude arrivée : 1970 m - Altitude Maxi : 2007 m

Heure de réveil : 7h50 - Heure de départ : 8h50 - Heure d'arrivée : 16h20

Hôtel = Posada El Amigo – chambre deux lits – salle de bain commune avec douche chaude – pas de wifi – vélo dans la boutique au rez de chaussée.

Après une journée de semi-repos nous nous sommes couchés un peu plus tard que la normale hier soir. Nous ne sortons donc des lits que vers 7h50. Nous prenons le petit-déjeuner dans la chambre avec le café gratuit de l’hôtel et les viennoiseries de la panaderia voisine. Nous commençons le parcours vers 8h50 et le soleil de mars chauffe déjà.

Les premiers kilomètres sont en franche montée mais avec des pentes raisonnables comprises entre 5 et 6% le plus souvent avec quelques courts passages à 8%. Une longue série de montées et de petites descentes nous maintiennent ensuite pendant de longs kilomètres entre les altitudes 1250 et 1350 mètres.

Nous faisons la pause déjeuner vers 11h30 dans un petit restaurant de poulet au bord de la route. Le demi-poulet est à 45 Pesos et nous achetons des tomates et des avocats dans la boutique en face pour agrémenter un peu la viande.

Nous repartons assez rapidement en essayant de monter tout en dépensant le moins possible d’énergie. Nous avons adopté ce rythme depuis le départ ce matin et nous le tenons toute la journée grâce aux pentes modérées du parcours du jour. Avec les plus petits développements on peut gravir des pentes jusqu’à 9% tout en se ménageant. Lorsque la pente atteint ou dépasse 10% il n’est plus possible de se ménager.

A partir du kilomètre 29 la route monte plus régulièrement avec des pentes entre 4 et 7% le plus souvent. La seule petite descente se trouve à l’arrivée à Oxchuc. Il y a quand même quelques petits replats dans cette dernière partie. A 4 kilomètres de notre destination finale nous croisons un cycliste Taiwanais. Il traverse à peu près les même pays que nous mais dans l’autre sens. Nous ne le retenons pas très longtemps car, s’il ne nous reste que 4 kilomètres à parcourir, il lui en reste 40 jusqu’à Ococingo. C’est surtout descendant pour lui mais il est presque 16 heures.

Nous lui signalons un barrage routier quelques kilomètres plus bas. Cette pratique de mettre des pierres sur la chaussée et de demander de l’argent aux automobilistes est courante dans cette région. Il y avait beaucoup de voitures immobilisées lorsque nous sommes passés. Ce barrage ne nous a pas retardé car nous avons dépassé les voitures à l’arrêt. Sur le barrage lui-même Jean-Claude est passé sur la droite devant le groupe qui fixait le prix du passage. Il s’en est tiré avec un « viva Zapata » « Viva Garibaldi » et il n’a pas été retenu. Je suis passé sur la gauche de la chaussée derrière les « bloqueurs ». Ils étaient occupés à « négocier » avec un automobiliste et je pense qu’ils ne m’ont pas vu.

Nous arrivons sans autre problème à Oxchuc. Je connais la ville car nous y avons dormi deux nuits en 2016 à cause de la pluie et du froid. La ville était sinistre à cette époque. La mairie avait été taguée et en partie brulée et il y avait des brazeros entourés de gens patibulaires (et fortement alcoolisés) sur la place. Il fait beau aujourd’hui et la mairie a été réparée et repeinte. La ville est déjà plus engageante. Je me dirige directement vers l’hospedaje où nous avions dormi et qui était le seul hôtel de la ville en 2016. L’hospedaje « La Encima » est toujours au même endroit mais elle n’a plus de chambre à deux lits. La chambre avec un lit matrimonial est 130 Pesos (environ 6,50 Euros). La douche et les toilettes sont communes. L’entrée au garage est sur une autre rue et je ressors pour dire à Jean-Claude que nous pouvons y mettre les vélos. Je n’ai pas encore donné de réponse à l’hôtelier qui est au garage. Pendant que je visitais Jean-Claude a vu une autre enseigne trois maisons plus loin. Nous entrons prendre des renseignements. L’homme qui s’occupe de l’établissement ne fait pas la publicité de ses chambres. Lorsque nous demandons Internet il nous renvoie l’hospedaje que nous venons de visiter. Nous captons la 4g à Oxchuc et nous n’avons pas vraiment besoin de wifi. Il finit par accepter de faire préparer une chambre. Il faut attendre une dizaine de minutes avant de voir la chambre. Elle est beaucoup mieux que la précédente et elle a deux lits. La salle de bain est aussi commune mais elle est en face de la chambre et nous sommes les seuls clients. Il n’y a pas de garage pour les vélos mais on peut les stationner dans la boutique entre les boites de clous et autres fils de fer barbelés. Le prix pour deux personnes pour la nuit complète jusqu’à demain 11 heures du matin est de 150 Pesos (7,50 Euros).

Nous ressortons en ville après la douche pour acheter notre repas du soir. Ce sera encore du poulet (un poulet entier pour 60 Pesos = 3 Euros) avec des tomates et de l’avocat. Le poulet est vendu avec un sachet de choux cru émincé.

Demain c’est un parcours d’environ 53 kilomètres qui nous conduira à San Christobal De Las casas. Ce sera sensiblement aussi montagneux qu’aujourd’hui mais avec les montées concentrées surtout sur les 36 premiers kilomètres. La fin de parcours sera plutôt descendante.

J57 - mardi 03 mars 2020 - Oxchuc – San Christobal De Las Casas

Distance parcourue : 49,53 Km - Moyenne : 10,11 Km/h

Dénivelé montant : 981 m - Pente montante Maxi : 9 %

Dénivelé descendant : 831 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 1970 m - Altitude arrivée : 2120 m - Altitude Maxi : 2450 m

Heure de réveil : 7h45 - Heure de départ : 8h45 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel = hotel San Rafael – Chambres à deux grands lits sans télé – salle de bain avec douche chaude – wifi – vélo dans la chambre – 350 Pesos pour deux personnes (17,50 Euros).

Encore une grosse nuit avec un réveil tardif vers 7h45 ce matin. C’est une bonne chose car le parcours du jour n’est pas long, l’hôtel est à presque 2000 mètres d’altitude et il est préférable d’attendre que le soleil fasse monter un peu le thermomètre pour prendre la route. Nous sommes vite prêts mais au moment de charger les sacoches Jean-Claude se rend compte que sa roue arrière est dégonflée. Il a pourtant mis une chambre à air neuve il y a deux jours à Ocosingo. Il se lance donc dans le démontage du pneu et remonte dans la salle de bain pour chercher la fuite en s’aidant d’un seau d’eau. Il n’y a pas de fuite ni d’objet pointu dans le pneu. Nous remontons donc la chambre à air sans y avoir collé de rustine. Les vélos étaient dans la boutique hier soir et cette nuit. La Posada vend un peu de tout y compris des boissons, bonbons etc… Il n’est pas impossible que des enfants se soient amusés à dégonfler une roue. Cependant le bouchon de valve était bien en place. Si ce sont des enfants qui ont fait le coup ils devaient avoir en tête de bien cacher leur petite plaisanterie. Affaire à suivre donc, si la roue se dégonfle à nouveau il faudra envisager de changer de chambre à air. Sinon nous avons probablement été victime d’une petite plaisanterie.

Nous prenons la route 199 en direction de San Christobal De Las Casas vers 8h45. Après quelques centaines de mètres de plat en ville nous attaquons la montée. Comme hier les pentes sont acceptables et nous permettent de nous ménager. Nous arrivons assez vite à l’altitude 2200 mètres environ. Sur les dix kilomètres suivants il y a beaucoup de parties plates, de petites descentes et de petites montées. Vient ensuite une belle descente qui nous ramène à une altitude légèrement inférieure à celle du point de départ. Nous n’avons pas pris de petit-déjeuner ce matin et nous faisons une halte dans un restaurant en bas de la descente pour nous restaurer.

Nous attaquons ensuite la plus grande montée du jour qui fait environ 7 kilomètres avec quelques pentes à 9%. Ce n’est cependant pas une montée difficile et nous en venons à bout sans trop de difficulté. Il reste ensuite une douzaine de kilomètres où alternent montées, descentes et parties plates (ou presque) avant d’atteindre le point culminant du jour. Le reste du parcours jusqu’à San Chritobal De Las Casas est le plus souvent en descente. Il n’y a que deux petites montées à 4% en cours de descente.

Nous retrouvons les patrouilles de la police fédérale aussitôt que nous arrivons sur la route 190. Nous n’avons vu aucune voiture de police sur la route 199 depuis Ocosingo. Il y a par contre la police municipale qui patrouille dans certaines villes. Les routes du Chiapas ne sont pas les plus sûres du Mexique et des patrouilles sur les routes apporteraient probablement un peu de sécurité. Cependant beaucoup de villes et de villages se déclarent autonomes et le signalent par des panneaux avec référence à un article de la constitution qui semble autoriser cela. Dans ces conditions il est probable que la police fédérale (Mexique) et la police de l’état (Chiapas) ne soit pas les bienvenues ici. Je ne sais pas ce qu’apporte l’autonomie des villages à leurs habitants mais pour les gens qui traversent la région comme nous c’est juste de l’insécurité et le risque de se faire racketter par des individus qui s’arrogent le droit de barrer les routes et de faire payer un péage. Ceci sans aucun risque pour eux puisque la police de l’état et la police fédérale ne semblent pas se mêler de ce qui se passe ici.

Les derniers kilomètres dans la ville de San Christobal De las Casas sont plats. Nous trouvons rapidement un hôtel à l’entrée du centre historique. Après la douche nous sortons faire une petite visite de la ville que nous rallongeons avec un tour d’une heure en bus touristique (50 Pesos par personne = 2,50 Euros). Nous dinons ensuite dans un restaurant avec un repas amélioré par rapport à notre quotidien. On trouve une nourriture plus variée et plus de types de cuisines dans les villes touristiques que dans les villages où nous faisons halte habituellement et où il n’y a que les plats consommés par la population locale.

Nous restons deux nuits à l’hôtel de San Christobal De Las Casas. Demain nous essaierons de visiter un marché de la ville avant de prendre un bus pour San Juan Chamula qui est un village typique de la région. Les vélos devraient se reposer dans la chambre toute la journée.

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