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Nicaragua (3)

J30 - mercredi 05 février 2020 – Masaya visite volcan Masaya et ville

Distance parcourue : 19,53 Km - Moyenne : 12,68 Km/h

Dénivelé montant : 142 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 142 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 248 m - Altitude arrivée : 248 m - Altitude Maxi : 300 m

Heure de réveil : 6h30 - Heure de départ : 8h15 - Heure d'arrivée : 14h00Hôtel = Hostal San Miguel – Chambre 3 lits – Ventilateur – douche froide – wifi – vélo dans parc fermé – 670 Cordobas (environ 19 Euros) la nuit pour deux personnes petit déjeuner compris.

La journée n’est pas très chargée mais nous nous réveillons à 6h30 comme d’habitude. Le petit déjeuner doit être servi à partir de 7 heures mais la personne qui s’en occupe n’arrive qu’à 7h15. Nous choisissons le menu pancake, miel et café plutôt que le classique menu à base de riz.

Nous partons vers 8h15 en direction de l’entrée du parc volcan Masaya. C’est à environ 8 kilomètres de l’hôtel et nous ne suivons le grand axe qui conduit à Managua que sur moins de la moitié du parcours. Il y a du trafic sur cette route mais elle est bonne et large avec un accotement pour les vélos. Sur la première partie du parcours nous suivons une route tranquille.

L’entrée au parc pour la visite de jour coûte 5 USD (ou 160 Cordobas) par personne. La caissière nous scelle un bracelet en papier sur le bras et nous donne un ticket pour deux qui sera à montrer aux personnes qui surveillent les différents sites sur place. La montée aux sites n’est possible qu’en voiture particulière. Pour ceux qui, comme nous, n’ont pas de voiture il y a un minibus qui assure le transport moyennant 100 Cordobas par personne (50 pour monter et autant pour descendre). Nous prenons donc cette option qui est la seule possible pour nous à moins de demander à une voiture de nous prendre mais pour l’instant nous sommes les premiers et seuls visiteurs.

Nous arrivons vite sur le site à visiter. Le parking est sur le site du cratère Santiago qui est le seul actif. Le conducteur nous dit que nous disposons d’environ 1h30 pour tout visiter. Il nous attend dans le véhicule sur le parking.

Il sort de la fumée du cratère Santiago et on distingue parfois des parties rougeoyantes au fond. Des ouvriers qui font des travaux de sécurisation de l’autre côté nous disent qu’en avril dernier les flammes montaient jusqu’au niveau du mirador où nous nous trouvons. Le cratère est plus impressionnant la nuit où l’on distingue mieux les lueurs qui en sortent. Cependant la visite de nuit se fait par groupe et coûte 10 USD par personne pour environ 15 minutes devant le cratère. Il faut ajouter à cela le taxi depuis l’hôtel ce qui double le prix. L’hôtel propose en effet une solution avec transport par taxi et entrée incluse pour 20 USD par personne. Nous étions décidés à faire cette visite nocturne hier soir mais nous pensons maintenant qu’elle ne nous apportera pas beaucoup plus que la visite de jour si n’est que quelques lueurs plus visibles et peut-être quelques photos si nous pouvons approcher du bord. Avec 70 visiteurs en 15 minutes cela laisse peu de temps à chacun pour être à l’endroit où la vue est la meilleure.

Nous suivons ensuite les sentiers de la visite. Le premier conduit à des tunnels de lave où logent des chauves-souris (que nous ne voyons pas) et où commencent à se former quelques stalactites. Un garde fait de son mieux pour rendre la visite intéressante mais il n’y a rien d’extraordinaire ici. Il nous montre aussi quelques fils noirs qui sont des cristaux sont créés par le cratère actif. Il nous explique aussi la raison de la présence d’ouvriers avec du matériel de forage et une grue de ce côté du cratère qui est opposé au point de vue. Les ouvriers travaillent pour créer des ancrages afin de fixer un câble de 800 mètres de longueur qui traversera le cratère en passant à l’aplomb de son centre. Un funambule américain doit traverser le cratère sur le câble dans moins d’un mois le 4 mars 2020.

PS - l’exploit a finalement été réalisé par le funambule américain :

https://fr.euronews.com/2020/03/05/un-funambule-americain-traverse-un-volcan-en-activite

http://www.leblogtvnews.com/2020/02/la-traversee-du-volcan-masaya-par-nik-wallenda-sur-une-corde-raide-diffusee-en-direct.html

https://www.theriderpost.com/disciplines/air/autres-air/slackline/un-funambule-traverse-un-volcan-actif-sur-un-fil-de-550-metres/

La visite monte ensuite à un point de vue sur le cratère Masaya qui est inactif et un peu plus haut à un point de vue sur le lac Masaya.

Nous revenons au parking plus tard que prévu car toute la visite nous a pris deux heures. Le conducteur dort dans le minibus et nous devons le réveiller. Il nous dépose en cours de descente au musée du volcan en nous disant que nous disposons de 20 minutes pour cette visite. Il nous attend encore sur le parking. Le musée n’est pas grand mais il est bien tenu et intéressant. A côté de l’entrée il y a une maquette du volcan avec les différents cratères et le gardien nous explique l’histoire de ce volcan. Le lac de lave du cratère Santiago subsiste depuis 1890. Il y a assez peu d’information sur ce volcan sur Internet.

http://www.nicatour.net/fr/nicaragua/volcan-masaya.cfm

https://www.aventurevolcans.com/fr/voyage/special-eruption-du-volcan-masaya

https://www.aventurevolcans.com/fr/volcan/volcan-masaya

Le reste du musée retrace rapidement l’évolution de la vie sur terre, les volcans, les plaques tectoniques ainsi que la faune et la flore du Nicaragua.

La visite du musée terminée nous reprenons le minibus qui nous ramène au parking où nos vélos nous attendent. Nous revenons à Masaya pour déjeuner dans un parc qui surplombe le lac Masaya. Pour le reste de la journée ce sera farniente et visite du centre-ville où il y a un grand marché couvert.

Demain ce devrait être un parcours d’environ 35 kilomètres jusqu’à Managua. Nous ne sommes pas en retard sur le programme car les jours passés à contourner le lac ont été compensés par un parcours beaucoup plus court et moins montagneux (et aussi moins pluvieux) que celui initialement prévu au Costa Rica pour rejoindre Rivas. Si la ville de Managua en vaut le coup nous pouvons même lui consacrer une journée de visite.

J31 - jeudi 06 février 2020 - Masaya - Nagarote

Distance parcourue : 72,98 Km - Moyenne : 15,84 Km/h

Dénivelé montant : 407 m - Pente montante Maxi : 13 %

Dénivelé descendant : 568 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 248 m - Altitude arrivée : 87 m - Altitude Maxi : 303 m

Heure de réveil : 6h45 - Heure de départ : 8h00 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel = hotel Jerusalen – chambre deux lits – ventilateur – douche froide - wifi – vélo dans patio devant la chambre – 600 Cordobas la nuit pour deux personnes

On ne change pas les bonnes habitudes et nous nous réveillons encore à 6h45 ce matin malgré la très courte étape jusqu’à Managua qui est au programme du jour. Nous quittons l’hôtel vers 8 heures après y avoir pris le petit déjeuner qui est compris dans le prix de la chambre.

Les premiers kilomètres en ville sont sur les mêmes routes qu’hier pour aller au volcan. Nous empruntons ensuite une petite route plus ou moins parallèle au grand axe et arrivons ainsi au kilomètre 9 environ sur des routes calmes. Le reste du parcours jusqu’à Managua est sur un grand axe très fréquenté mais la route est bonne, très roulante et principalement descendante. Nous arrivons vite en agglomération et nous devons rester concentrés car la circulation est dense et il y a de nombreux bus et minibus qui ont des arrêts et redémarrages fréquents. A l’entrée de la ville nous rencontrons un couple d’allemands qui sont en voyage vélo pour deux ans. Leur périple américain a commencé en Amérique du sud et se terminera comme le nôtre à Mexico. Ensuite ils veulent faire le tour de l’Espagne et rentrer chez eux en traversant la France.

Nous arrivons bien avant midi au centre de Managua et nous y faisons les quelques visites qu’il y a à faire. Nous commençons par la cathédrale metropolitana de Managua qui est récente et de style très moderne. Nous nous dirigeons ensuite vers les bords du lac Managua en passant par l’ancienne cathédrale San Giordano. Elle a été très endommagée par un tremblement de terre et elle est fermée au public. Le bâtiment fissuré est toujours debout et il est conservé en l’état. Nous passons ensuite au parc Salvadore Allende qui est au bord du lac. Il y a des bancs et des arbres artificiels (comme sur les grands axes de la ville) mais il est désert. Nous passons ensuite au port qui n’a de port que le nom. Nous n’y voyons que deux petits bateaux et un seul petit quai. Il faut payer une entrée de 5 Cordobas (environ 0,15 Euros) pour y entrer. A défaut de bateaux il y a de nombreux restaurants. Les restaurants fixes sont chers mais il y a de nombreux petits restaurants sans table ni chaise qui pratiquent les prix habituels voire un peu en dessous. L’absence de mobilier n’est pas un problème car il y a à proximité de nombreuses tables avec un parasol végétal. Ce n’est pas désert comme au parc Salvadore Allende mais il y a très peu de monde. Nous prenons notre repas de midi bien installé à l’ombre après avoir commandé une assiette steak, riz salade à un kiosque.

Il n’est que midi et trente minutes lorsque nous terminons. Nous pensons avoir vu tout ce qu’il y a à voir dans la capitale du Nicaragua et décidons de continuer sur la route de demain jusqu’à la première ville où nous trouverons un hébergement. La route que nous suivons pour nous raccorder à la trace préparée nous offre une belle montée avec des pentes comprises entre 10 et 13%. Elle est fréquentée par de nombreux camions et nous passons la difficulté du jour dans les fumées d’échappement.

Le reste du parcours est soit plat soit légèrement montant ou descendant mais facile et sur une belle route large avec parfois même une belle voie pour les deux roues. Il y a aussi moins de camions et cette fin de parcours est plutôt agréable avec quelques belles vue sur le lac Managua et sur le volcan Momotombo.

Nous arrivons à la « ville » de Nagarote vers 15 heures. Il n’y a qu’un seul hôtel dans cette « ville » sur les cartes Google. Sur le terrain il y en a un autre environ 200 mètres avant sur la même rue mais toutes les portes sont cadenassées et il n’y a personne.

L’hôtel « Jerusalen » nous annonce d’abord un prix de 700 Cordobas (environ 20 Euros) pour une chambre à deux lits avec ventilateur, douche froide et wifi. C’est plus cher que d’habitude mais nous n’avons pas d’autre choix dans cette ville. Jean-Claude négocie le prix qui tombe à 600 Cordobas (environ 17 Euros). Nous nous installons ici pour la nuit.

Nous avons bien avancé aujourd’hui sur le parcours de demain en direction de Leon. Nous n’en sommes plus qu’à une cinquantaine de kilomètres alors que le parcours depuis Managua faisait 92 kilomètres. Nous avons aussi une journée d’avance sur le programme et nous envisageons de l’utiliser en faisant un détour pour visiter Leon Viejo. Ce site est au bord du lac Managua et éloigné de Leon. Nous prendrons donc probablement la variante qui fait étape à Mapaisillo en passant à proximité de Leon Viejo. De Malpaisillo nous pourrions rejoindre directement Somotillo, dernière étape au Nicaragua, en gagnant encore une journée. Gagner une journée n’est pas l’objectif et nous envisageons plutôt de redescendre ensuite sur Leon (parcours initial) pour visiter cette ville qui semble être intéressante. De plus il y a « hervideros de San Jacinto » (sources chaudes et fumerolles) à voir sur le trajet. Demain et après-demain seront donc probablement des étapes courtes avec visites.

J32 - vendredi 07 février 2020 - Nagarote – San Jacinto

Distance parcourue : 70,61 Km - Moyenne : 16,10 Km/h

Dénivelé montant : 410 m - Pente montante Maxi : 7 %

Dénivelé descendant : 296 m - Pente descendante Maxi : 8 %

Altitude départ : 87 m - Altitude arrivée : 201 m - Altitude Maxi : 201 m

Heure de réveil : 7h05 - Heure de départ : 8h00 - Heure d'arrivée : 16h15

Hôtel = Hotel Parque Maribios – Chambre basique avec deux lits superposés – Douche froide - Vélos dans cour fermée – Pas de wifi – 500 Cordobas (environ 14 Euros)

Bien que nous nous soyons couchés tôt hier soir nous ne nous réveillons que vers 7 heures ce matin. Nous quittons l’hôtel vers 8 heures et rejoignons la grande route qui conduit à Leon. Nous ne trouvons pas de restaurant avant le kilomètre 12 environ mais c’est un heureux hasard que le premier restaurant qui se trouve sur notre route soit un bâtiment exceptionnel. C’est une grande salle avec une charpente en bois rond brut et un toit végétal. Il possède un grand parking de terre et cinq camions y stationnent. Les conducteurs font leur pause dans les hamacs. Nous prenons un bon petit-déjeuner classique avec un café et une part d’un excellent pain.

Nous arrivons ensuite rapidement à la bifurcation où nous quittons la route de Leon pour prendre celle de Leon Viejo et Malpaisillo. La route est tranquille et il y a autant d’attelages cheval et charrette que de camions. Vers le kilomètre 22 nous prenons la route sans issue qui conduit à Leon Viejo. Comme beaucoup d’axe secondaire cette route est pavée sur deux ou trois kilomètres. La dernière partie avant le site est une désagréable piste en sable d’environ un kilomètre. L’entrée au site coûte 5 USD (ou 160 Cordobas). Il faut stationner les vélos sur un parc gratuit fermé et gardé. Le prix de l’entrée comprend un guide qui conduit les visiteurs et commentent les lieux. Leon Viejo a été détruite par une éruption de volcan Momotombo. C’est la peur d’une nouvelle éruption qui a conduit les habitants de l’époque à construire la nouvelle ville de Leon à deux journées de marche de l’ancienne. Un petit musée présente des objets de la population amérindienne d’origine et des espagnols qui les ont réduits à l’esclavage. La population d’origine utilisait des outils en pierre. Ils ne connaissaient pas les métaux. Des gravures montrent la vie de l’époque et une maquette présente la ville telle qu’elle était. En plus des maisons des espagnols il y avait une cathédrale, un fort, la maison du gouverneur et un bâtiment avec de haut mur pour stocker l’or dans des males de fers fabriquées par les amérindiens à qui les espagnols avaient appris le travail du fer dans ce seul but. La visite du site sur le terrain est assez rapide car il ne reste que quelques fondations des maisons et autres édifices espagnols. Les amérindiens vivaient en périphérie de la ville dans des maisons en bois dont il ne subsiste rien.

La visite terminée nous revenons sur la route principale et prenons la direction de Malpaisillo. Il n’est pas encore midi et nous boudons le restaurant qui est à l’intersection. Nous n’en trouverons aucun autre sur la trentaine de kilomètres qu’il nous reste à parcourir jusqu’à la ville. Ce n’est pas un problème car nous avons bien mangé ce matin et nous n’avons pas faim. Le parcours est facile et les seules difficultés sont la chaleur et l’absence d’ombre. Nous prenons le déjeuner vers 13h30 juste avant d’entrer dans la ville de Malpaisillo. Nous prenons notre temps et nous entrons dans la ville vers 15 heures. Il n’y a qu’un seul hôtel qui propose une chambre avec deux lits à 500 Cordobas. C’est très basique et en plus il n’y a pas d’eau pour l’instant. Nous décidons donc de continuer notre route jusqu’à San Jacinto où il semble y avoir un hôtel. Avant de reprendre la route nous achetons quelques fruits sur le marché de la ville.

Il n’y a qu’une douzaine de kilomètres entre Malpaisillo et San Jacinto. Le début du parcours est roulant et assez plat. Les deux derniers kilomètres sont montants mais la pente reste raisonnable autour des 4%.

Il y a bien un hébergement dans le village « Hotel Parque Maribios ». Il semble appartenir au site qui porte le même nom (mais qui s’appelle « Hervideros de San Jacinto » sur les cartes Google). La dame qui s’occupe de l’hôtel nous propose un prix de 20 USD qu’elle convertie en 600 Cordobas (normalement cela fait 670 Cordobas) et que nous négocions à 500 Cordobas. C’est très basique mais il y a l’essentiel (des lits, un wc, un lavabo et une douche). Nous visitons ensuite le site. L’entrée coûte 2 USD par personne. De jeunes enfants nous proposent de nous guider. Le site est petit et nous n’avons pas vraiment besoin de guide mais nous les laissons faire. Nous visitons donc avec des guides qui sont une petite fille de 9 ans et un jeune garçon de 6 ans qui est son cousin. La petite fille est plutôt directive et elle nous rappelle chaque fois que nous sortons des sentiers qui sont balisés avec des pierres. Le lieu dégage une forte odeur de soufre et émet des bruits d’eau en ébullition. Dans certains bassins bouillonne une eau boueuse. Les enfants y trempent des bâtons et nous enduisent le dessus d’une main de boue. Comme en beaucoup d’autres endroits dans le monde elle doit avoir des vertus thérapeutiques aux yeux des habitants du coin.

Nous faisons ensuite le tour du village en quête d’un restaurant. C’est vite fait car il n’y a que trois petites rues. Le seul restaurant n’a plus de provisions à cuisiner. Nous nous contentons donc d’une bonne bière bien fraiche. Nous avons des fruits et des biscuits qui nous permettrons de tenir la faim à distance jusqu’à demain.

Demain nous envisageons de visiter Leon et de continuer ensuite jusqu’à Chinandega où nous ferons étape. Le parcours devrait faire environ 70 kilomètres.

J33 - samedi 08 février 2020 – San Jacinto - Chinandega

Distance parcourue : 69,17 Km - Moyenne : 15,71 Km/h

Dénivelé montant : 172 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 309 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 201 m - Altitude arrivée : 64 m - Altitude Maxi : 231 m

Heure de réveil : 6h10 - Heure de départ : 7h00 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel = Hostal Dona Mercedes – chambres très basiques 2 lits – Ventilateur – Douche froide – WIFI – Vélo à l’intérieur dans la réception – 400 Cordobas (environ 11 Euros)

Pour une raison inconnue la dame qui s’occupe de l’hébergement nous a demandé hier soir lors de la réservation de quitter la chambre à 7 heures ce matin. Ceci n’étant pas vraiment une contrainte pour nous nous avons accepté. Pour tenir parole nous nous réveillons vers 6h15 ce matin. Nous avons rentré les vélos dans la chambre hier soir et les préparatifs de départ sont rapides. Nous sommes prêts à l’heure convenue et quittons l’hôtel à 7 heures.

Le parcours est légèrement montant sur deux ou trois premiers kilomètres et ensuite c’est descendant jusqu’à Telica où nous rejoignons une grande route qui part sur la droite vers Chinandega et sur la gauche vers Leon. Notre destination finale est Chinandega mais nous voulons voir la ville de Leon. Elle est à 11 kilomètres de Telica. Avec le retour cette visite ajoutera 22 kilomètres au parcours mais sinon il aurait été vraiment très court.

La route qui conduit à Leon est plus fréquentée mais il y a presque toujours une voie pour les vélos. Une partie en travaux avec circulation alternée provoque de gros bouchons mais avec les vélos nous pouvons nous faufiler pour avancer dans la file.

Nous faisons un petit tour de la ville et visitons la cathédrale. Il y a beaucoup d’églises à Leon. Nous ne cherchons pas à toutes les voir mais nous passons devant quelques-unes et nous assistons à une procession qui sort de l’une d’elle. Nous faisons par hasard la rencontre d’un jeune couple de cycliste français. Un autre cycliste allemand vient grossir le groupe avant qu’un autre couple de français s’y ajoute. L’allemand voyage comme nous du sud vers le nord et comme nous il est entré au Nicaragua par San Carlos et a du faire la tour du lac Cocibolca pour rejoindre Rivas qui est maintenant le seul port qui dessert l’ile d’Ometepe. Il y a deux ou trois ans il y avait des bateaux depuis Granada, Puerto Morrito et San Miguelito. Les cartes papiers indiquent encore ces routes. Il en est de même pour beaucoup de cartes numériques comme OsmAnd ou Maps.me. Les cartes Google n’indiquent que les deux lignes au départ de Rivas mais comme ce sont les moins précises pour cette région du monde il est difficile de savoir qui croire. J’avais eu l’information du bateau de San Miguelito par d’autres cyclo voyageurs qui avaient fait cette traversée en 2017 et je n’ai pas cherché d’autres informations plus récentes. Ce petit contre temps aura finalement été plutôt positif pour nous car les routes que nous avons suivies jusqu’à Granada étaient beaucoup plus calmes et agréables que celles qui sont coté pacifique.

Le jeune couple à fait la traversée de l’atlantique en voilier. Ils ont commencé leur parcours sur la côte atlantique du Guatemala et descendent jusqu’à Hushuaia. Ils ont pris un bateau entre le Salvador et le Nicaragua pour éviter le Honduras. Comme nous envisageons de le faire d’ans l’autre sens ils ont longé la côte pacifique pour traverser le Salvador. Ils nous indiquent qu’il n’y a pas de grosses difficultés sur ce parcours. Il n’en est pas de même pour le Guatemala mais cela nous le savons et nous y entrerons moins en profondeur d’eux. Nous aurons cependant notre dose de montagne au Mexique et la fin du parcours sera plus exigeante que le début.

Après une visite éclair de la ville de Leon en deux heures nous reprenons la direction de Chinandega. Il y a beaucoup de circulation sur cette route et l’accotement pour les vélos est assez inégal et toujours avec un revêtement plus rugueux que celui de la route. Nous ne faisons que deux brefs arrêts boissons et glaces sur le parcours. Nous arrivons à Chinandega vers 13h15 et commençons la recherche d’hôtels. Elle nous conduit sur un marché très embouteillé par les vélos taxis qui barrent le peu qu’il reste de rue. Nous finissons par en sortir et trouvons finalement un hôtel très simple mais abordable. La chambre est très minimaliste et la salle de bain n’a pas de porte. Les parties communes sont correctes et il y a des salles de bains et toilettes communes pour les chambres qui n’en ont pas. Ceci devrait compenser l’absence de porte de notre salle de bain.

Demain ce devrait être notre dernière journée complète au Nicaragua. Nous devrions arriver à Somotillo après un parcours sans grande difficulté de 70 kilomètres environ. Nous devrions aussi parcourir notre deux millième kilomètre depuis notre arrivée à Tocumen (Panama).

J34 - dimanche 09 février 2020 – Chinandega - Somotillo

Distance parcourue : 67,28 Km - Moyenne : 16,11 Km/h

Dénivelé montant : 293 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 306 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 64 m - Altitude arrivée : 51 m - Altitude Maxi : 156 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h10 - Heure d'arrivée : 12h40
Nous avons parcouru aujourd’hui notre deux millième kilomètre depuis le départ de Tocumen (aéroport de Panama) le 06 janvier 2020.

Hôtel = Hotel Fronteras – Chambre deux lits avec ventilateur – salle de bain extérieure partagée – Wifi – vélo dans patio devant la chambre – 350 Cordobas (environ 10 Euros).

Nous sommes arrivés tôt hier soir à Chinandega et il n’y a pas grand-chose à faire le soir dans cette ville. Nous étions donc couchés avant 21 heures et nous nous réveillons naturellement vers 6h15 ce matin après une grande nuit de repos. Nous quittons l’hôtel à 7h10 et nous arrivons rapidement sur la grande route qui conduit au poste frontière de Guasaule. Nous sommes alors en dehors de la ville de Chinandega mais nous trouvons rapidement un petit restaurant où prendre le petit-déjeuner.

Le parcours est légèrement montant en début de parcours avec un petit vent de face qui rafraichit un peu mais qui fait aussi baisser notre vitesse. Depuis quelques jours nous évoluons dans un paysage aride. Aujourd’hui nous avons des montagnes sur notre droite et des étendues plus plates sur notre gauche. Des deux côtés c’est très sec. Il y a quand même des troupeaux de bovins avec les habituels « vacheros » à cheval qui gardent ou conduisent les troupeaux. Il doit parfois y avoir quelques problèmes entre les chevaux et les camions car nous passons devant une carcasse de cheval en état de décomposition avancée. La carcasse est une aubaine pour les Urubus, espèce de vautour très courante dans la région, qui sont très nombreux à s’en repaitre mais ils s’envolent avant que j’ai le temps de faire la photo. Le pauvre cheval ne peut pas s’enfuir et il reste donc seul à poser pour la photo.

Ce parcours légèrement vallonné et avec un peu de vent défavorable sur tout le parcours est plutôt facile et nous avançons assez vite et sans trop d’effort. Il y a un peu d’ombre mais le plus souvent nous sommes bien exposés aux rayons du soleil. Nous faisons une première pause boisson au kilomètre 30 environ à un arrêt de bus où quelques vendeurs attendent d’éventuels clients qui viennent prendre le bus ou qui en sortent. Il y a aussi beaucoup de « vélo taxi » qui déposent les gens qui viennent prendre le bus et attendent ceux qui vont en sortir. Nous n’avons pas besoin de taxi mais par contre les boissons fraiches nous intéressent. On trouve partout dans le pays des boissons naturelles à base de fruits (Goyave, Grenade, tamarind, melon etc..). Les vendeuses de rue proposent ces boissons en sachets plastiques qui sont gardés au frais dans une glacière. Il faut mordre un coin du sachet et ensuite aspirer pour boire. Le contenu du sachet représente l’équivalent d’un grand verre et coûte invariablement sous cette forme 10 Cordobas (moins de 0,30 Euros le sachet). Dans les restaurants et autres gargotes elles sont servies dans des verres et vendues parfois (rarement) au même prix mais le plus souvent le prix est de 15 à 25 Cordobas (entre à 0,40 et 0,70 Euros). Pour cette première pause les boissons en sachets sont au prix de 10 Cordobas.

Nous faisons une deuxième pause 15 kilomètres plus loin dans un petit restaurant devant lequel de nombreux camionneurs font la toilette de leurs gros engins. Nous supposons que l’endroit est bien alimenté en eau ce qui n’est pas le cas partout dans cette région. Les jus naturels sont ici conservés au réfrigérateur dans des bidons et servis dans des grands verres avec un peu de glace. Le prix est de 10 Cordobas comme pour les sachets.

Nous ne trouvons pas d’autres endroits où acheter des boissons sur le reste du parcours et nous devons nous contenter de l’eau tiède de nos gourdes. Nous arrivons vers 12h30 à Somotillo. Il fait très chaud et nous ne voyons pas de restaurant à l’ombre sur le bord de la route. Par contre il y a un hôtel « Hotel Fronteras » qui nous tend les bras. Ce n’est pas encore l’heure de dormir mais nous avons atteint notre destination et il nous faut un logement pour cette nuit. Nous entrons donc nous renseigner. Les chambres à deux lits avec ventilateur et salle de bain partagée nous sont d’abord proposées à 500 Cordobas. Elles sont petites mais propres et bien décorées. La douche commune, une pour les hommes et une pour les femmes, est une douche au broc. C’est basique mais convenable et suffisant. Nous discutons quand même le prix qui est élevé pour les prestations fournies. Il tombe à 400 puis en insistant à 350 Cordobas. Il y a probablement d’autres hôtels à ce prix dans la ville mais l’endroit est très bien pour nous et nos vélos qui sont dans une cour intérieure devant les chambres. Le personnel de l’hôtel est souriant et agréable. Autre avantage, ils font aussi restaurant. Nous passons notre commande et nos repas se préparent pendant que nous nous installons dans la chambre. Il y a ici aussi la possibilité d’avoir un jus de fruit naturel. Le seul proposé est le tamarind. Le prix est de 20 Cordobas (environ 0,55 Euros) pour un grand verre.

Demain nous devrions entrer au Honduras. La frontière est à Guasaule qui est à environ 6 kilomètres de Somotillo. Nous devrions faire étape à Choluteca au Honduras après un parcours d’environ 55 kilomètres sans grande difficulté.

 

Bilan Nicaragua

Vélo

807,24 kilomètres - D+ = 4 776 mètres - D- = 4 852 mètres

 

Argent
Dépenses totales = 8 946 Cordobas soit environ 248,20 Euros dont 1 059 Cordobas (Environ 29,38 Euros) de visite et divers taxes entrée et sortie

Durée du séjour = 14 jours et 14 nuits

Dépenses tout compris par jour = 8 946 / 14 = 639 Cordabas par jour (environ 17,73 Euros)

 

Commentaires

  • Massard
    • 1. Massard Le 10/02/2020
    Aventure passionnante .Il faut une bonne dose de courage pour mériter cette aventure .Bonne continuation
    Paul
  • Edith romarin
    • 2. Edith romarin Le 08/02/2020
    Coucou JC, quel beau voyage!!!! Très belles photos . C'est vraiment super. On est fier de toi.bon courage profites bien de ces moments exceptionnels. Des bisous
    Edith
  • Edith romarin
    • 3. Edith romarin Le 08/02/2020
    Coucou JC, quel beau voyage!!!! Très belles photos . C'est vraiment super. On est fier de toi.bon courage profites bien de ces moments exceptionnels. Des bisous
    Edith

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