Guatemala (1)

J43 - mardi 18 février 2020 – Cara Sucia (Salvador) – Taxisco (Guatemala)

Distance parcourue : 67,27 Km - Moyenne : 14,28 Km/h

Dénivelé montant : 626 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 433 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 33 m - Altitude arrivée : 226 m - Altitude Maxi : 273 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 6h45 - Heure d'arrivée : 14h00

Hôtel = hotel Jeresol – Chambre deux lits avec ventilateur – Douche froide – pas de wifi – Vélo dans local réception – 150 Quetzal (environ 18 Euros)

Monnaie du Guatemala = Quetzal – 8 Quetzal = environ 8 Euros

Puisqu’il faut quitter l’hôtel à 7 heures au plus tard nous avons programmé le réveil à 6h20 mais les bruits extérieurs nous sortent du sommeil vers 6h15. Nous quittons l’hôtel 30 minutes plus tard vers 6h45. Nous prenons le petit-déjeuner dans un petit restaurant à la sortie de la ville et commençons le parcours vers 7h15.

La frontière est à moins de 10 kilomètres et nous arrivons rapidement à La Hachadura. Nous ne voyons pas de changeurs de monnaies avant le poste de sortie du Salvador. Les formalités de sortie sont rapides et simples. L’agent qui est derrière le guichet vérifie les tampons du Nicaragua, saisit le nom et le numéro du passeport sur son clavier et rend le passeport avec un ticket qui indique le nom et le numéro du passeport ainsi que la date de sortie. Il n’y a aucune taxe à payer.

C’est encore une rivière qui sert de frontière et le poste frontière du Guatemala est de l’autre côté du pont. L’entrée au Guatemala est tout aussi simple et rapide que la sortie du Salvador. Après contrôle des différents tampons le passeport est estampillé avec la date d’entrée dans le pays et rendu à son propriétaire. Il n’y pas de taxe à payer ici non plus.

Nous cherchons un moment les changeurs qui se trouvent du côté de la sortie du Guatemala. Le changeur propose 7 Quetzal pour un USD. Le petit calcul que j’ai fait hier soir avec les cours des monnaies trouvés sur Internet donnait 7,66 Quetzal pour un USD. Le changeur prend donc une bonne marge pour le change USD en Quetzal. Le taux aurait peut-être été plus avantageux au Salvador mais il n’y avait pas de changeur. Nous changeons suffisamment d’argent pour tenir jusqu’à Antigua où nous devrions trouver des distributeurs de monnaies ou des changeurs qui proposent un meilleur taux.

Nous faisons quelques haltes devant des petites boutiques qui vendent des boissons. Lorsqu’il y a des jus naturels ils sont proposés à 7 Quetzal soit un USD alors que le prix était de 0,25 USD au Salvador. Nous nous passons de boisson jusqu’à la pause de midi. Nous faisons halte dans un petit restaurant qui propose des assiettes riz, frijoles, salade et viande pour 20 Quetzal (environ 3,3 Euros). Le prix passe à 25 Quetzal si la viande est remplacée par des crevettes. Dans les deux cas, viande ou crevettes, l’assiette est accompagnée d’une boisson naturelle servie dans un bocal d’un demi-litre et de trotillas. C’est très bon et la boisson, Ortchata (je ne connais pas l’horographe), est bonne et désaltérante.

Il ne nous reste alors qu’une dizaine de kilomètres avant d’atteindre notre destination finale. C’est un peu montant mais les pentes ne sont pas raides et nous y arrivons rapidement. Jean-Claude passe une bonne trentaine de minutes dans une banque pour faire du change. Elle donne 7,30 Quezal contre un USD. C’est mieux que le changeur à la frontière mais il faut être très patient. Pendant que Jean-Claude attend à la banque je vais voir la chambre que propose l’unique hôtel de la ville qui figure sur les cartes Google et Map.Me. Nous en verrons un autre le soir en sortant diner quelques rues plus bas. L’hôtel Jeresol n’est pas un hôtel de luxe mais la chambre qu’il nous propose est grande et convenable pour nous qui avons vu pire. Il n’y a pas de wifi. Le prix est de 150 Quetzal. IL faut quitter l’hôtel à 13 heures demain au plus tard et il n’y a pas de prix réduit pour un départ plus tôt. J’ai le temps de passer dans une boutique qui vend des cartes SIM avant que Jean-Claude ne sorte de la banque. Le jeune homme qui est au comptoir ne sait pas trop comment faire avec une carte Sim du Nicaragua. Une cliente me conseille d’aller voir dans une boutique en face et me dit qu’il sera plus économique d’acheter une nouvelle carte Sim plutôt que de recharger celle du Nicaragua.

Nous nous installons dans la chambre et redescendons vers la boutique après la douche. C’est une boutique qui vend des téléphones et les deux femmes qui sont ici connaissent bien leur sujet. Si je recharge ma carte du Nicaragua ceci me coûtera 60 Quetzal pour 4 GB utilisable 15 jours. Si j’achète une nouvelle carte SIM j’aurai 7 GB valable également 15 jours pour 50 Quetzal. Le choix est vite fait et j’achète une nouvelle carte SIM. Jean-Claude qui n’avait pas de carte SIM du Nicaragua fait de même.

Demain nous avons au programme un parcours d’environ 50 kilomètres un peu vallonné jusqu’à Escuintla. Ce devrait être la dernière journée balade avant la montagne où nous serons ensuite le plus souvent jusqu’à la fin du voyage.

J44 - mercredi 19 février 2020 - Taxisco - Escuintla

Distance parcourue : 48,39 Km - Moyenne : 14,28 Km/h

Dénivelé montant : 421 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 306 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ : 226 m - Altitude arrivée : 341 m – Altitude mini : 32 - Altitude Maxi : 343 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h30 - Heure d'arrivée : 13h15

Hôtel = Hotel Mariscal – Grande chambre avec deux grands lits – Ventilateur – douche/baignoire eau chaude – Vélo dans la réception – 125 Quetzal (environ 16 Euros)

Rien ne nous presse ce matin mais nous nous réveillons avant 6 heures et nous sommes debout à 615. Nous partons en ville à pieds pour prendre le petit-déjeuner et revenons ensuite à l’hôtel. Nous équipons les vélos et prenons la route vers 7h30.

Les premiers kilomètres sont en montagnes russes avec quelques courtes montées à 6%. Ensuite c’est surtout plat et descendant jusqu’au kilomètre 20 environ. Le reste du parcours en faux plat montant nous fait passer en presque 20 kilomètres d’un point bas à l’altitude 32 mètres à l’altitude 250 mètres environ. On avance assez vite sur ces pentes douces et le revêtement est excellent. Sur les quatre ou cinq derniers kilomètres le revêtement est mauvais et la pente se redresse avec des pourcentages de 4 ou 5%.

Nous évoluons dans des paysages agréables avec de beaux arbres et beaucoup de champs de cannes à sucre. Certains sont au stade de la récolte qui se fait à la main après avoir incendié les champs. Les impressionnants volcans Agua, Fuego et Acatenango se dessinent au loin. Le volcan Fuego est actif (dernière éruption les 3 juin et 5 juin 2018) et crache quelques fois un peu de fumée.

https://www.prensalibre.com/ciudades/guatemala-ciudades/estos-son-los-3-volcanes-mas-peligrosos-del-pais-en-cuyas-faldas-viven-miles-de-personas/

https://es.wikipedia.org/wiki/Volc%C3%A1n_de_Fuego

https://elpais.com/internacional/2018/11/19/actualidad/1542630574_558615.html

Nous faisons la pause déjeuner un peu avant l’entrée de la ville après une première courte montée sur un mauvais goudron. Le repas avec un jus de fruit naturel est comme hier à 20 Quetzal (environ 2,50 Euros). Nous terminons le repas à 12h30 et nous pourrions pousser jusqu’à Antigua qui n’est qu’à environ 35 kilomètres. Cependant Antigua est à une altitude d’environ 1 500 mètres et le parcours sera forcément montant. Il fait très chaud et nous ne sommes pas en retard sur le programme. Nous décidons donc de faire étape à Escuintla et entrons dans la ville à la recherche d’un hôtel. Le premier qui se présente propose une chambre avec ventilateur et deux lits doubles au prix de 125 Quetzal (environ 16 Euros). La chambre est grande, la salle de bain avec baignoire et eau chaude l’est aussi, il y a le wifi et les vélos peuvent être stationnés à l’intérieur de la réception. Nous ne cherchons pas plus et nous installons ici.

Demain c’est un parcours d’environ 35 kilomètres qui nous conduira à Antigua. Ce sera montant sur les 30 premiers kilomètres avec plus de 1 000 mètres de dénivelé montant. Cette courte étape nous permettra de tester nos capacités pour les jours suivants qui seront beaucoup plus exigeants.

J45 - jeudi 20 février 2020 - Escuintla - Antigua

Distance parcourue : 36,26 Km - Moyenne : 8,03 Km/h

Dénivelé montant : 1 223 m - Pente montante Maxi : 10 %

Dénivelé descendant : 32 m - Pente descendante Maxi : 9 %

Altitude départ : 341 m - Altitude arrivée : 1532 m - Altitude Maxi : 1532 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h50 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel = Hotel Pasaje – chambre deux lits – douche chaude – wifi – vélo dans cour fermée – 175 Quetzal (environ 22 Euros)

Le parcours du jour n’est pas long il est exclusivement montant et il préférable de faire le plus gros du parcours avant les grosses chaleurs. Nous sortons donc des lits vers 6h15. Nous prenons le petit-déjeuner à la sortie de la ville et commençons le parcours vers 7h50.

Sur les 10 premiers kilomètres les pentes sont raisonnables avec le plus souvent du 4% ou moins. Nous avons hélas rapidement un vent de face qui augmente sérieusement la difficulté. En dessus de 900 mètres d’altitude la pente se redresse et atteint parfois les 10%. C’est encore très venté jusqu’à l’altitude 1000 mètres environ. Il y a ensuite quelques kilomètres de travaux et une route toute neuve. L’ancienne route ainsi qu’un petit village semblent avoir été détruits par une coulée de lave du volcan Fuego. C’est probablement celle de 2018. La nouvelle route est en partie encaissée et nous ne ressentons pas le vent sur cette partie. C’est très bien ainsi car les pentes sont plutôt raides (entre 8 et 10%). On retrouve ensuite un peu de vent mais il est moins fort que ce matin et la fin du parcours n’est pas très exigeante. Sur tout le parcours la route est bonne et pas trop fréquentée. Les paysages sont superbes car le parcours passe entre le volcan Agua et les volcans Acatenango et Fuego. Le volcan Fuego émet un panache de fumée toutes les cinq minutes environ.

Nous prenons notre déjeuner environ cinq kilomètres avant Antigua. Les quelques kilomètres qu’il reste à parcourir sont presque plats. Nous faisons un petit crochet pour voir une église et nous nous dirigeons ensuite vers le centre historique d’Antigua. Nous trouvons rapidement un hôtel avec une cour fermée pour les vélos. La chambre à deux lits avec douche chaude est à 200 Quetzal. Ce prix est ensuite réduit à 175 Quetzal sans que nous n’ayons rien demandé. Il n’y a pas de ventilateur mais Antigua est à 1500 mètres d’altitude et cet accessoire est inutile ici. Il y a par contre une couverture sur les lits qui sera probablement bien appréciée cette nuit.

Après la douche nous sortons rapidement pour visiter la ville. Toutes les rues sont pavées et presque tous les anciens bâtiments sont devenus des commerces. Ceci n’enlève rien à la beauté de la ville qui possède de très beaux bâtiments et est installée aux pieds des volcans dans un très beau décor.

Au hasard de nos visites nous croisons deux des amis de Valérie et Denis qui nous ont accueillis pour une nuit à La Perla au Salvador. Ils ont rendez-vous avec le troisième, Paul, dans un restaurant. Nous prenons l’adresse et nous les rejoignons pour le diner lorsque nous avons terminé nos visites. Nous mangeons ensemble copieusement et dans une excellente ambiance.

Demain c’est un parcours très montagneux d’environ 80 kilomètres qui nous conduira à Panajachel au bord du lac Atitlan. Nous sommes un peu en avance sur notre programme et nous ferons le parcours en deux jours s’il s’avère être trop difficile. Le test d’aujourd’hui a été plutôt concluant. Nous avons passé la difficulté plutôt lentement mais sans effort ni fatigue excessives.

J46 - vendredi 21 février 2020 - Antigua - Panajachel

Distance parcourue : 76,76 Km - Moyenne : 10,27 Km/h

Dénivelé montant : 1593 m - Pente montante Maxi : 20 %

Dénivelé descendant : 1540 m - Pente descendante Maxi : 14 %

Altitude départ : 1532 m - Altitude arrivée : 1585 m - Altitude Maxi : 2254 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h45 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel = Hotel Miralrio – Chambre deux lits – douche chaude – wifi – vélo dans cour devant la chambre – 200 Quetzal (environ 25 Euros)

C’est aujourd’hui notre premier parcours sérieux en montagne au Guatemala. Il ne faut pas prendre le départ trop tard pour arriver avant la nuit à notre destination à Panajachel. Nous nous réveillons vers 6h15 et quittons rapidement l’hôtel. Le début du parcours est sur une route pavée en pierres inégales comme le sont toutes les routes d’Antigua. Ensuite c’est du pavé autobloquant et le goudron arrive vers le kilomètre 4. Nous prenons le petit-déjeuner au kilomètre 6 dans une boulangerie. Le repas d’hier soir a été copieux et nous nous contentons d’un café et de quelques biscuits ce matin.

La route est bonne et sans pentes excessives jusqu’au village de San Andrès Itazapa. La petite ville est surtout peuplée d’amérindiens. Les rues sont en fortes pentes et pavées en pierres inégales. Après une grande descente nous débouchons sur un chemin non goudronné qui rejoint environ cinq kilomètres plus loin la Panaméricaine à Zaragosa. La route goudronnée qui nous a amenée à San Andrès Itzapa est en blanc sur les cartes Google tout comme le chemin qui nous permet ensuite de rejoindre la Panaméricaine. C’est le risque à prendre lorsque l’on choisit ce type de route et que les caméras Google ne les ont pas parcourues. J’ai préparé ce parcours pour moi et je choisis toujours les routes blanches plutôt que les grands axes avec beaucoup de circulation. Ceci ne convient pas à Jean-Claude et nous nous expliquons une fois de plus à ce sujet. Il semble ne pas comprendre que je ne suis pas devin et que la préparation des itinéraires que l’on n’a encore jamais parcourus réserve toujours de petites surprises. Dans ce cas ce n’est vraiment pas grave car le parcours non goudronné ne fait que quelques kilomètres et c’est l’occasion d’une promenade loin des voitures et camions. Comme à l’habitude il part devant et je ne le reverrai que par hasard deux fois pendant le parcours.

Le chemin est sableux et la pente est assez raide. Je choisis donc l’option de faire un peu de marche aujourd’hui. Ceci n’a rien de désagréable et ce n’est pas la circulation qui pose problème. Sur environ cinq kilomètres je ne vois qu’un piéton, un cavalier et une moto.

Après quelques kilomètres sur la Panaméricaine, très fréquentée mais sans problème pour les vélos car il y a un large accotement, le parcours prend la RN1. C’est une route tranquille mais les pentes sont parfois sévères. Malgré de forts pourcentages (15% et plus) je réussis à tout monter en vélo. C’est un bon jour car habituellement je n’hésite pas à marcher lorsque les pentes sont trop raides. Je dois quand mettre pieds à terre pour reprendre mon souffle à la sortie d’un virage que j’ai dû prendre au plus raide car des voitures me dépassaient juste au mauvais moment. C’était juste un kilomètre avant le point haut du jour à 2254 mètres et la descente sur Patzun. C’est à ce moment que je perdu de vue Jean-Claude. Je ne le reverrai qu’à l’arrivée à Panajachel.

Je fais ensuite la pause déjeuner à Patzun dans un petit restaurant à côté du marché. Le plat est à 20 quetzals (environ 2,5 Euros) avec un jus d’ananas inclus. Il est plus copieux que d’habitude avec une grosse part de poulet et du riz ainsi que des pommes de terre en abondance. J’envoie un message à Jean-Claude sur Whatsapp pour lui dire que je m’arrête pour manger.

Ensuite une descente entrecoupée de montées parfois raides ramène à l’altitude 1850 mètres environ. Il faut ensuite remonter jusqu’à un point haut à 2150 mètres d’altitude environ. Il se trouve à l’intersection des RN11 et RN1. Il y a une petite agglomération au carrefour et je me renseigne sur le meilleur itinéraire pour rejoindre Panajachel. Ma trace préparée suit la RN11 mais cela ne semble pas la meilleure option car elle prend encore plus de 100 mètres d’altitude alors que le RN1 semble être plate et descendante. Les panneaux indiquent d’ailleurs la direction de Panajachel par cette route. Je prends donc la RN1 et, en effet, il n’y a plus de montées significatives et en plus il y a sur toute la partie haute une superbe vue sur les volcans et le lac Atitlan.

Il reste une quinzaine de kilomètres plats ou descendants pour rejoindre Panajachel et c’est sans difficulté. Je m’arrête à l’entrée de la ville pour regarder mes messages. Jean-Claude a envoyé un message à 15h43. Il est 16h04 lorsque je le lis à l’entrée de la ville. Il a donc 20 minutes d’avance sur moi. Il est à la recherche d’un hôtel. Il en trouve un qui convient avant que j’ai eu le temps d’arriver sur ceux que j’avais sélectionnés.

Je le rejoins à l’hôtel Miralrio vers 16h30.

Demain c’est un parcours encore très montagneux d’environ 56 kilomètres qui nous conduira à Santa Cruz De Quiché.

J47 - samedi 22 février 2020 - Panajachel – Sant Cruz Del Quiché

Distance parcourue : 53,40 Km - Moyenne : 8,43 Km/h

Dénivelé montant : 1564 m - Pente montante Maxi : 20 %

Dénivelé descendant : 1139 m - Pente descendante Maxi : 15 %

Altitude départ : 1585 m - Altitude arrivée : 2010 m - Altitude Maxi : 2576 m

Heure de réveil : 6h35 - Heure de départ : 7h45 - Heure d'arrivée : 15h40

Hôtel = Hotel El Quinto – chambre à deux lits – douche chaude – wifi – vélo dans parking camions à l’arrière du bâtiment, il ne semble pas y avoir de surveillance. Il y a un portail qui doit fermer la nuit. Le vélo est attaché avec deux antivol à un pilier du bâtiment – Nuits du samedi au dimancheet du dimanche au lundi = 50 Quetzals par personne – autres nuits = 80 Quetzals par personne.

Nous sommes réveillés par Jackie qui appelle Jean-Claude à 6h35 ce matin. Nous sommes généralement debout à cette heure-ci mais les montagnes du Guatemala commencent sans doute à nous fatiguer. Il faudra prévoir des nuits plus longues ou des jours de repos pour récupérer.

Les vélos sont devant la chambre et nous quittons l’hôtel vers 7 heures. La grosse montée du jour commence juste à la sortie de la ville avec des pentes impressionnantes. Nous nous renseignons à la station-service qui est en bas et qui affiche des menus pour le petit-déjeuner. Les menus sont affichés mais les portes du restaurant sont fermées. Le pompiste nous dit qu’il n’ouvre qu’à 8h30. Il y cependant des restaurants ouverts sur le port où les bateaux déchargent déjà leur flot de touristes de toutes nationalités. Le premier restaurant qui se présente à quelques tables au soleil. C’est ce que l’on évite habituellement mais pour aujourd’hui il est le bienvenu car les températures du matin sont plutôt fraiches. Je prends un petit-déjeuner continental (café, biscottes, beurre, confiture, une demi-orange, une cerise et deux tranches de pastèques). Jean-Claude prend un américano. C’est la même chose avec un œuf au plat en plus.

Nous prenons le départ vers 7h45. Jean-Claude part avant que le serveur ne n’ait rendu la monnaie. Il est donc un peu devant moi dans les premières pentes mais il va plus vite que moi et je le perds rapidement de vue. Les pentes raides le sont peut-être un peu plus que celles d’hier et en plus il y a beaucoup de circulation sur cette route bonne mais étroite. Le louvoiement presque inévitable à basse vitesse et donc un peu dangereux. De plus certaines pentes à l’intérieur des virages sont de vrais murs et il n’est le plus souvent pas possible de passer de l’autre coté à cause de la circulation. Je ne sais pas ce que fais Jean-Claude mais moi je pousse aujourd’hui le vélo dans outes les pentes en dessus de 13% (et aussi des pentes moins raides pendant que je suis à côté du vélo).

Jusqu’à la petite ville de Solola la route domine encore le lac Atitlan et offre de beaux points de vue. La ville de Solola est pavée et la circulation n’y est pas vraiment fluide. J’y fais une petite halte à l’ombre et un habitant de la ville me propose d’appeler quelqu’un chez lui pour qu’il me conduise en voiture à Santa Cruz Del Quiché. Je sais qu’il y a encore beaucoup de montées raides mais je me suis ménagé en ce début de parcours afin de pouvoir le boucler sans trop de fatigue.

La pente de la montée qui est à sortie du village n’est pas très raide mais les voitures, bus et camions passent très près et il y a un profond caniveau sur la droite. Je préfère éviter une mauvaise chute et monte cette pente modérée (8 à 10%) à pieds. Au sommet je vois un couple de cyclistes qui se désaltère. Ce sont des hollandais qui voyagent déjà depuis de longs mois entre le Mexique et certains pays d’Amérique centrale. Ils sont aussi partis de Panajachel ce matin mais ils ont choisi l’option sécurité en prenant un bus jusqu’ici. Ils me demandent si je vais à Chichicastenango. Notre parcours y passe mais la ville étape est prévue à Santa Cruz Del Quiché. Ils ne me font pas de remarques mais à l’arrivée je comprends pourquoi ils ont choisis de faire étape dans cette ville. Il s’y tient un marché typique tous les jeudis et dimanche et demain nous sommes justement dimanche.

Je continue ma route en continuant l’alternance marche et vélo mais les pentes très raides sont plus rares. Après quelques kilomètres sur la Panaméricaine CA1 j’arrive à Los Encuentros qui est le point haut du parcours à 2576 mètres d’altitude environ. Il est presque midi et je m’installe dans un restaurant pour le déjeuner. J’ai le temps d’enlever le mode avion du téléphone et de consulter mes messages. Jean-Claude me demande si je veux faire étape à Chichicastenango. Je lui dis OK mais je n’ai pas réponse à ce sujet. Je ne sais pas s’il est déjà dans la ville ou encore sur la route. Je reprends la route et j’arrive avant 14 heures à Chichicastenango. C’est une ville très encombrée et pavée. La circulation n’y est pas très facile. Je renvoie un message à Jean-Claude pour lui demander s’il s’est arrêté ici ou s’il a continué. J’attends quinze bonnes minutes et, sans réponse, je reprends ma route vers Santa Cruz Del Quiché. Je ne regarde mes messages qu’une fois arrivé et je vois que Jean-Claude est déjà installé dans un hôtel à Chichicastenango. Il m’a envoyé un message horodaté de 14h04 mais que je ne reçois qu’à 15h35 (peut-être que j’étais alors dans un zone non couverte, je ne sais pas). En même temps que le message de Jean-Claude je vois aussi celui de Michel Ricci qui nous rappelle, sur une autre discussion, le marché de demain à Chichicastenango.

Il n’y a qu’une quinzaine de kilomètres et seulement deux grosses montées d’environ 1,5 kilomètre entre Chichicastenango et Santa Cruz Del Quiché. J’ai aussi fait une bonne descente et il est un peu tard pour revenir en arrière. Je suis aussi plus fatigué qu’hier. Je regarde donc les hôtels dès l’entrée de la ville. Le premier sur la route affiche un prix spécial de 50 Quetzals (environ 6,30 Euros) par personne pour la nuit de samedi à dimanche. Pour les autres nuits c’est 80 Quetzals par personne. Ce prix est réduit à 140 Quetzals pour les « parejas » (couples) qui n’utilisent qu’un seul lit.

Je m’installe ici et nous échangeons avec Jean-Claude sur ce qu’il convient de faire demain. Nous sommes à proximité de Chichicastenango le bon jour et il semble plus qu’évident qu’il faut visiter le marché. Je me renseigne à l’hôtel pour une réservation pour la nuit de demain pour une ou deux personnes. C’est sans problème et on peut se décider sur le nombre dans l’après-midi ou le soir. Si je continue à occuper la chambre seul ce sera encore 50 Quetzals. Si Jean-Claude me rejoint ce sera 100 Quetzals. Il y a des bus qui relient les deux villes. Ils peuvent s’arrêter devant l’hôtel. Rejoindre Jean-Claude au marché demain ne devrait donc pas être un problème pour moi.

Pour Jean-Claude il faudra voir comment faire avec ses bagages. Certains hôtels sont des « 24 heures » (heure maximum de départ égale à l’heure d’arrivée). D’autres imposent une heure de départ (entre 7 heures et 13 heures suivant les hôtels). Celui où je suis est un 24 heures. En cas départ fixé à une heure trop précoce Jean-Claude aura le choix entre libérer la chambre et laisser ses bagages à la réception ou prendre une seconde nuit dans le même hôtel.

Demain ce sera donc une journée bienvenue sans vélo avec pour seul programme la visite du marché de Chichicastenango.

Le jour suivant sera par contre très difficile à faire dans une journée et il ne semble pas y avoir de ville importante sur le parcours. Il faudra donc regarder cela de plus près et peut-être modifier le parcours en l’allongeant pour qu’il passe dans une ville. Si cela n’est pas possible ce sera une nuit sous la tente (il fait très froid ici) ou une très grosse journée. Cette dernière option est peut-être préférable à la tente avec une journée de visite du site archéologique de Zaculeu le lendemain. Ce site semble presque inconnu mais puisque nous passons ici pourquoi ne pas le visiter.

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